Aislynn Bass alias Lynn

Date de naissance : 1er Avril 1987
Emploi : Institutrice en école maternelle
Copyright : Bambi

Groupe : Sugar Love, je ne peux pas vous dire pourquoi on m'a choisi cet appartement. J'ai une tête spéciale? Je n'ai jamais vraiment compris comment la concierge ordonnait les locataires, en tout cas je me retrouve à cet étage, moi la petite cendrillon, au coeur trop grand et tant de fois brisé...Je ne suis pas vraiment étourdie, je suis trop préoccupée pour penser aux détails, je ne suis même pas capable de m'occuper d'une plante pendant une semaine sans qu'elle meure, c'est pa sfaute d'avoir essayé.

'Cause we want to know You !

Le café bouillant lui brûla les lèvres avant de se glisser perfidement dans sa bouche. Se retenant de recracher le liquide, l'anglaise grimaça et ferma un œil, laissant le liquide brûlant passer dans son corps. Elle détestait le café. Comment les gens pouvaient-ils autant aimer le café ? Inspectant les alentours rapidement, la jeune femme se rapprocha de la poubelle et glissa aussitôt son gobelet encore rempli dedans. Il était hors de question qu'elle s'empoisonne plus longtemps. Jetant un coup d'oeil vers ses nouvelles collègues qui l'attendaient en salle de réunion elle soupira. Elles l'avaient toutes regardé de la tête aux pieds comme si un extraterrestre venait de faire irruption dans l'école. Charmant. Aislynn inspira profondément avant d'expirer. Respire ma vieille, c'est pas la mort, ce ne sont que des vieilles vaches commères, tu va spas te laisser faire comme ça ! En réalité elle était morte de trouille. Elle l'anglaise, qui n'avait jamais trouvé autant d'audace que sur scène, artiste oubliée ou ratée, elle avait peur de quelques quinquagénaires. A vrai dire, elle avait toujours eu peur de tout jusqu'au jour où elle avait posé son cul sur ce tabouret et s'était emparée du micro. Mais c'était une époque révolue, elle l'avait rangé dans les cartons de son déménagement. Remettant en place le ruban dans ses cheveux, la petite blonde rentra dans la salle, laissant ses hauts talons aiguilles, qui la faisaient tanguer dangereusement, claquer sur le carrelage immaculé. La directrice lui fit un sourire crispé, ses yeux ne pouvant se détacher du nœud rose posé dans les cheveux de sa nouvelle recrue. Aislynn s'assit quelques secondes avant de se rendre compte que tout le monde attendait d'elle qu'elle se présente, aussitôt, mais plutôt maladroitement, fut-elle remise sur pieds. Ses ongles vernis en gris pailletés s'accrochèrent tant bien que mal à la table en bois tandis que l'anglaise cherchait ses mots. Elle haïssait ce genre de moment. Cela lui rappelait ses vacances d'été chez les scouts. Aislynn ferma les yeux quelques secondes, essayant de battre sa timidité, avant de regarder ses nouveaux collègues avec un grand sourire. Essayer de faire bonne impression, faire semblant d'être forte. Je suis une novice mais ils ne doivent pas le sentir. Mon Dieu, je suis fichue. « Eh bien...euh...je vais me présenter. Donc, je m'appelle Aislynn Bass. Tout le monde m'appelle Lynn ou Nips...enfin...il est tout de même préférable que...je veux dire nous ne nous connaissons pas encore assez pour que vous m'appeliez ainsi, mais si vous le voulez, vous pouvez le faire. Enfin je veux dire pas le deuxième surnom... » Elle se tut. Elle avait encore foiré. Elle n'arrivait jamais à se taire avant qu'une énormité sorte de sa bouche. Baissant les yeux, elle se mordit la lèvre inférieure. Faut que tu te reprennes espèce de quiche ! Tu fais tout foirer à chaque fois. Montre toi drôle, ils vont croire que tu es marrante, ça va passer crème. Pourquoi a-t-il fallu que tu sortes ce surnom là ? Personne ne t'appelle ainsi, sauf ton abruti d'ex-fiancé ! Ne te met surtout pas à pleurer, c'est stupide, respire, respire, respire. « Je plaisantais bien entendu ! Donc moi c'est Aislynn, j'ai vingt-quatre ans. Je suis originaire de Cambridge. J'aurais aimé faire mes études là-bas, mais j'ai suivi mes parents quand ils ont décidé de s'installer en Nouvelle Zélande. Je ne vais pas vous raconter ma vie...bien sur vous vous en fichez de ma vie...hum...tout ça pour dire que je vis ici depuis seulement quelques années. J'ai vécu quelques années à Gisborne et je viens d'arrivée ici. Voilà, vous connaissez ma vie ! » Elle lança un sourire satisfait qui fut accueilli par des regards torves et des visages crispés. Elle était mal barrée.

C'était il y a cinq ans de cela. Cinq longues années se sont écoulées. Les cartons s'empilaient. C'était fini. Aislynn sentait son cœur se briser. Elle avait fait sa vie ici. A quoi bon tout quitter ? Pour recommencer cette nouvelle vie qui ne pouvait être que meilleure selon les dires de sa mère ? Elle n'était pas intéressée. Elle aurait pu rester à Cambridge. Mais pour quoi faire ? Elle avait raté sa première année de médecine. Ses parents quittaient le pays. Que lui restait-il ? Son groupe, sa musique, sa force ? Mais était-ce suffisant pour qu'elle vive ? Le soir-même c'était son dernier soir. Elle s'était installée au bar. Elle avait payé sa tournée. Après avoir bu trois shooters, la blonde était montée sur scène. C'était sa dernière heure de gloire. Elle le savait. Ce bar c'était son dernier public. Elle n'avait rien dit aux autres membres de son groupe. Ils pensaient tous que le mardi suivant ils allaient enregistrer un deuxième disque. Elle s'était assise sur son tabouret. Le sien. Elle offrait à la jeunesse dorée de Cambridge son ultime concert. Elle avait attrapé le micro avec conviction. L'alcool accentuait ses ressentis. Tout était si beau, si magique. Les larmes s'étaient échappées lors des dernières notes. C'était terminé. En coulisse, elle avait annoncé la nouvelle. Elle avait plombé la soirée. Elle les lâchait pour partir à l'autre bout du monde. Elle laissait passer sa chance de devenir une vraie star. Le bassiste du groupe l'avait ramené jusqu'à chez elle, sans un mot. Et là, sur le pas de la porte, il l'avait embrassé. Un baiser si passionné, si désespéré. Pourtant, le lendemain elle était dans l'avion pour partir loin de son ancienne vie. Elle ne pouvait même pas en vouloir à ses parents. Ils avaient fait le choix de leur vie, elle n'avait plus qu'à assumer sa nouvelle vie. Plus jamais elle n'était remontée sur scène comme avant. Les jours maussades, elle allumait sa chaîne stéréo et se passait en boucle son seule et unique disque. Puis un jour, au bout de trois longues années, elle finir par l'enfouir au fond d'un carton et ne plus jamais en entendre parler. Elle était devenue un autre personne. Bien entendu, les karaoké devinrent son activité favorite en soirée. Elle avait conservé son grain de voix si magique et savait clouer le bec au plus dégourdi des invités. Mais refaire sa vie fut rude. Elle était anglaise de souche, sa nouvelle vie était tellement différente. Elle si frêle physiquement, si blanche, eut accès aux grands secrets des maîtres de la mer, les surfeurs. Elle fut initiée à ce sport qu'elle aurait trouvé si dangereux auparavant. Elle se métamorphosa physiquement, mais resta cette enfant si fragile, si timide. Elle faisait tour foirer dans sa vie. Toutes ses relations amoureuses se brisèrent. Il se fallait d'un mot, d'un pas de travers, d'un coup d'oeil curieux pour tout faire chavirer. Elle se souvenait notamment de cette nuit chaude d'été où elle avait fini par revenir seule et célibataire d'un gala, en y allant fiancée et heureuse.
Blondie et son mannequin. Barbie et son ken. Un couple si glamour, si beau, si parfait. Pourtant dans la vie de Lynn, il y a toujours un détail qui cloche. Cette soirée devait être parfaite, comme ils l'étaient eux-même. Costume noir, chemise blanche et robe de princesse. Pourtant blondie s’aperçut rapidement que quelque chose n'allait pas dans le comportement de son fiancé. Ce fut après le dessert qu'il disparut de son champ de vision. Un verre à la main, tranquille et souriante, elle vadrouilla dans la maison à la recherche de son beau prince charmant. Prince qui se trouvait être en fait un affreux crapaud. Elle les surprit en entrant dans les toilettes, lui et son ex-petite amie. Traîtrise. Injustice. Horreur. Elle pouvait comprendre mais pas lui pardonner. On ne peut pardonner ce genre de chose. Cendrillon rentra seule chez elle ce soir là. Et depuis ce jour là, son cœur ne fut qu'un puzzle qu'elle essayait sans cesse de recollait mais les princes n'existent plus dans sa vie. Ils pillent son cœur et la blessent les uns après les autres.

'Cause Mrs Savari is curious !

Si vous étiez sur une île déserte...
1. A qui penseriez-vous le plus souvent ?A mon voisin dont je suis follement tombée amoureuse. Je crois que je ne pourrais pas m'empêcher de penser à lui.
2. Quelle personne emmèneriez-vous avec vous ?Ma petite soeur, on se voit si peu souvent depuis qu'elle a décidé de devenir mannequin. Je crois que ce petit voyage ensemble serait la meilleure chose à faire, coupées du monde réel.
3. Quel porte bonheur emmeneriez-vous avec vous ?La bague que j'ai reçu lors de mes 18 ans.
4. Combien de jours vous voyez-vous survivre ?Plusieurs semaines, voire des mois...
5. Seriez-vous heureux/heureuse ?Oui, je pense sincérement que je serais heureuse même si certaines personnes me manqueraient au bout d'un moment.
6. Seriez-vous en manque de calins/bisous ?Oh que oui très certainement!
7. Quelle serait votre occupation principale ?Chanter tout au long de la journée, nager, me faire bronzer, découvrir l'île...
8. Qu'inventeriez-vous pour vous occuper ?De nouvelles chansons, de nouveaux mots, des histoires de princes et de princesses avec des happy-ending.
9. Quelle star inviteriez-vous pour passer une soirée ?Jude Law ou Madonna.
10. Quel mot de passe faudrait-il donner pour pénétrer au sein de votre abri ?Abracadabra

'Cause you are important too !

Pseudo : Fruitée
Comment avez-vous connu le forum ? : Bazzart
Personnalité sur l'avatar : Pixie Lott